Le mois de novembre est chargé. Entre un essai à rendre (en préparant l’opposition sur l’essai d’une de mes petites camarades!), la recherche d’appartement, le sport, le National Novel Writing Month et bien sûr …mon vrai travail, c’est difficile de trouver du temps. Mais en combinant ma mauvaise conscience de négliger ce blog et ma volonté de faire découvrir un film, je devrais arriver à pondre un petit billet !
Comme je l’ai raconté à l’occasion, j’ai du mal à supporter les films ‘grand public’. D’une part, ils mettent souvent en scène un ordre social rigide, patriarcal, colonialiste et raciste. On en ressort l’esprit embrumé, comme imprégné d’une odeur de linge humide oublié (depuis genre, les années 50). D’autre part, pour des films qui sont sensés laisser la part belle à l’imaginaire, ils reflètent un peu trop fidèlement la réalité. Une réalité où tous les films qui ne sont pas faits par des hommes blancs, et pour eux-mêmes ne trouvent ni financement ni possibilité de diffusion.
Bien sûr, on peut se dire que ce ne sont que des films, apprécier les images, et rappeler qu’il faudrait veiller à ne pas les confondre avec la vraie vie (ben oui, personne n’a jamais acheté quelque chose qu’il aurait vu dans une pub, ça se saurait ?!), et continuer à en ingurgiter. Mais si on refuse ce lavage de cerveau insidieux, je recommande de « subtiliser » des programmes de festival indépendants pour savoir quoi regarder dans l’année.