Prostitution: un choix libre et éclairé (…pour l’homme)

Ce texte est disponible en anglais.

Ecrire sur la prostitution, c’est aller au casse-pipe (…ha ha) (…sorry).

On se retrouve très vite dans des guerres d’idées intestines, certaines sincères et véritablement soucieuses des femmes prostituées, certaines de mauvaise foi totale.

Mais une chose est sûre. Il est temps d’arrêter de scrutiniser la responsabilité des femmes.

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Amnesty International and Mens rights: buy and sell sex

German version available on: http://www.abolition2014.blogspot.de/
Warm thanks to @IngeReed -German version- and @PhoenixUtters for fixing, reading, translating, and editing! !

 

According to an internal leaked document from Amnesty International, the organization fights hard to defend people involved in prostitution. Namely, clients and pimps.

This document is not an harmless draft escaped from an intern’s drawer. This is an internal policy document to define the global strategy of the organization on the prostitution issue. Former U.S. President Jimmy Carter wrote an open letter to Amnesty, because such a policy in destroying YEARS of progress in the fight against sexual exploitation. Amnesty Sweden and Amnesty Australia have publicly dissociated themselves from their headquarters.

This document states that criminalizing a prostitute’s client is an attack against both privacy and individuals free choice. This document also states that the access to  prostituted women is a fundamental human right.

NO LESS.

Amnesty is a prestigious organization known for its fight for the rights of political prisoners, against forced marriages, against summary executions, etc. And it is now campaigning for men’s rights to access the bodies of those more vulnerable than themselves. This is both shocking and hard to understand. In a time where the debate around prostitution is raging, it is of extreme importance to analyze Amnesty’s text, and understand the significance of this stance- especially when it is defended by an organization which inspires people.

So how, when and why did Amnesty turned it’s back on the victims and began to fight for the pimps?

In 12 points, we will see that:

1. Amnesty deliberately mixes up the conflicting interests of prostituted women and buyers;

2.  Amnesty minimizes the extent of human trafficking for sexual exploitation;

3. Amnesty the emotional and physical costs of prostitution and present it as an autonomous life choice;

4. Amnesty defends full decriminalization, while legalizing countries have turned to disasters;

5. Amnesty defines prostitution as female empowerment for those living with less than 2,50$ a day;

6 and 7: Amnesty definition of sex work. When food and shelter become remuneration;

8. Amnesty defends porn, in the name of ART and freedom of expression;

9. Amnesty defends pimping as support function;

10. Amnesty considers access to prostitutes as a New Mens’ Right;

11. Amnesty quotes International Treaties but lie about their content;

12. Amnesty defends clients, because # notallmen are violent!

And (conclusion), you may want to know why Amnesty is taking this stance? A sickening yet foreseeable reply.

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Amnesty International défend les droits de l’Homme: celui de vendre et s’acheter du sexe.

Ps d’intro: merci à tous ceux qui m’ont aidé à éditer ce mammouth d’information, @Théa, @Sophie_Gourion, et bien @IngeReed! Désolée aux fidèles abonnés du Boxer qui ont du recevoir l’info plusieurs fois! J’apprends encore avec WordPress!

Amnesty International, dans un document interne qui a vite fuité, a récemment annoncé qu’ils étaient souteneurs (huhu) du droit des clients à s’acheter du sexe. Loin d’être un brouillon inoffensif, il s’agit d’un document de politique interne visant à décider de la position stratégique globale de l’organisation au sujet de la prostitution.

C’est tellement grave que l’ancien président des Etats Unis Jimmy Carter,a écrit une lettre ouverte pour dénoncer ce choix politique, qui détruirait des années de progrès dans la lutte contre l’exploitation sexuelle, tandis qu’Amnesty Suède et Amnesty Australie se désolidarisaient publiquement de la maison mère.

Ce document déclare, entre autres, que toute criminalisation du client est une attaque contre la vie privée et le libre choix des individus et surtout déclare l’accès à la prostitution comme un droit humain fondamental.

Rien que ça.

Qu’Amnesty, une organisation prestigieuse luttant pour les droits des prisonniers politiques, contre les mariages forcés, contre les exécutions sommaires, etc , milite à présent pour le droit des hommes de se payer plus vulnérable que soi paraît odieux, glaçant et incompréhensible. En France, à l’heure où le Sénat refuse d’entériner la pénalisation des clients, il est vital d’analyser ces recommandations et comprendre les implications d’un telle politique, surtout lorsqu’elle est défendue par une organisation d’une telle envergure, qui inspire confiance et admiration.

Que l’on soit abolitionniste, prohibitionniste, ou pour la légalisation… que l’on défende le droit au choix de la prostitution en refusant de “victimiser” les personnes prostituées, pouvons nous accepter qu’une organisation aussi respectée défende les “droit” des clients et des proxénètes?

En 12 points (cliquer d’abord sur “read more” pour déployer la totalité de l’article), nous allons voir que:

1. Amnesty mélange délibérément les intérêts complètement divergents des femmes prostituées et des clients,

2. Amnesty nie l’ampleur du trafic d’êtres humains pour l’exploitation sexuelle,

3. Amnesty ignore les études sur la prostitution pour nous la fourrer comme un choix libre, autonome et légitime,

4. Amnesty défend la légalisation -même elle a transformé l’Allemagne en Bordel de l’Europe,

5. Amnesty considère que se prostituer quand on vit avec 2,5 dollar par jour, c’est se responsabiliser

6 et 7. Amnesty nous vend le travail du sexe comme une partie de plaisir,

8. Amnesty défend toutes formes de film porno comme de l’art, au nom de la liberté d’expression,

9. Amnesty défend les proxénètes comme fonctions de “soutien”,

10. Amnesty pose le droit à la prostitution comme un Nouveau Droit de l’Homme,

11. Amnesty ment sur le contenu des textes et traités internationaux qu’ils citent,

12. Amnesty nous rappelle qu’il ne faut pas généraliser #notallmen,

Et puis (conclusion), vous voudrez éventuellement savoir pourquoi Amnesty mène cette politique? Une réponse plus que surprenante… ,
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